Date:
28/12/2006 - 15:33 - 29/12/2006 - 15:33
Lieu:
FASTEF (Faculté des Sciences Technologies de l'Education et de la Formation) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ex. ENS (Ecole Normale Supérieure)
La rencontre a réuni dans les locaux de la FASTEF (Faculté des Sciences Technologies de l'Education et de la Formation) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ex. ENS (Ecole Normale Supérieure) les responsables du Conseil national de la jeunesse du Sénégal qui est la plus grande plate forme des jeunes, le patronat et l’Etat pour réfléchir sur de nouvelles approches pour l’emploi des jeunes.
La Cérémonie officielle d’ouverture a été co-présidée par M. Kalidou Diallo, Ministre de l’Enseignement élémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, Président de la Commission nationale pour l’UNESCO et M. Mamadou Lamine Keïta, Ministre de la Jeunesse.
De l’avis du Ministre de la Jeunesse, la volonté de l’Etat seulement ne saurait suffire pour venir à bout du chômage des jeunes. Ainsi il salue la contribution de la Commission nationale sénégalaise pour l’UNESCO qui s’investit dans l’insertion socio-économique des jeunes. « Les jeunes ont besoin d’être bien informés sur les opportunités qui s’offrent à eux dans le difficile chemin qui mènent ou à l’emploi ou à l’auto emploi par la création d’entreprises. Ils prennent beaucoup d’initiatives, mais la plupart n’arrivent pas à terme » indique-t-il.
Es qualité, le Ministre de l’Enseignement élémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, tout en considérant que l’emploi des jeunes est une préoccupation majeure pour le gouvernement, estime que c’est « une rencontre qui vient en son heure ». « Cependant, constate-t-il, malgré les efforts de l’Etat, l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement technique et professionnel continue à être un casse tête. La cause étant dans un large mesure, le manque d’opportunités pour les jeunes de trouver un emploi salarié ». C’est pour pallier cette situation que le Président de la République a mis en place des structures d’accompagnement comme l’Agence national de l’emploi des jeunes (ANEJ), le Fonds national de promotion de l’emploi des jeunes (FNPJ), l’Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue (OFEJBAN), la Maison de l’outil, le Haut Conseil de l’emploi afin d’assurer et de garantir leur promotion sociale et économique.
Les travaux ont abouti sur une recommandation très forte de rassembler l’ensemble des structures intervenant dans le secteur en une seule et forte entité dotée de compétences et de moyens conséquents pour la résolution des problèmes de formations adaptées aux besoins et d’insertion socio économique des jeunes dans le secteur productif.